Quels sont les 5 outils de coaching les plus puissants ?
Avouons-le : en tant que manager ou RH, on rêverait parfois d’avoir une baguette magique pour résoudre les situations complexes au travail.
Sans surprise, les coachs n’ont pas de baguette magique (malheureusement, ils n’ont pas reçu leur lettre pour Poudlard…) mais ils disposent d’outils de coaching puissants, vecteurs de transformations profondes !
Que ce soit pour retrouver du sens dans son travail, gérer des tensions relationnelles qui empoisonnent le quotidien ou encore surmonter ce sentiment tenace de manque de reconnaissance, les coachs disposent d’outils de coaching puissants et concrets.
Comme on aime si bien le dire : “Le coaching est réussi quand la personne devient son propre coach”.
Découvrez dès maintenant les 5 outils de coaching les plus puissants, testés et approuvés par nos coachs professionnels !
Outil de coaching n°1 : L’analyse transactionnelle
Connaissez-vous ce moment où, après une réunion tendue, vous vous dites : “Tiens, j’ai peut-être un peu réagi comme un ado face à mon manager…” ?
Ou cette sensation étrange quand vous réalisez que vous venez de materner un collaborateur pourtant senior ?
Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas en pleine régression psychologique !
Ces situations, aussi déstabilisantes soient-elles, sont parfaitement normales et s’expliquent grâce à l’analyse transactionnelle, un outil de coaching redoutablement efficace pour comprendre nos interactions professionnelles.
Imaginez l’analyse transactionnelle comme une paire de lunettes qui vous permet de voir au-delà des apparences :
- D’un côté, elle révèle les différentes postures que nous adoptons inconsciemment (parent, adulte, enfant).
- De l’autre, elle met en lumière les conséquences de ces postures sur nos relations professionnelles.
“Mais concrètement, ça change quoi ?” nous direz-vous.
Et bien l’analyse transactionnelle permet justement d’identifier ces schémas toxiques et de les transformer. En prenant conscience de nos automatismes, nous pouvons enfin choisir la posture la plus adaptée à chaque situation.
Comment le coach utilise-t-il l’analyse transactionnelle en coaching ?
En séance de coaching, l’analyse transactionnelle est utilisée comme un révélateur puissant des schémas relationnels. C’est un peu comme si le coach vous tendait un miroir de vos interactions !
Le coach commence par observer finement votre façon de raconter les situations : le vocabulaire que vous utilisez, les émotions qui transparaissent, les personnes que vous mettez en cause…
Par exemple, quand un manager dit “Je dois constamment leur tenir la main“, le coach détecte une posture de parent qui pourrait expliquer certaines tensions.
À travers un questionnement ciblé et des mises en situation, le coach vous guide vers vos propres prises de conscience.
Il ne vous dira pas “Vous êtes dans telle posture“, mais plutôt “Que remarquez-vous dans votre façon d’interagir ?”
L’objectif ?
Permettre aux coachés d’identifier leurs schémas automatiques pour pouvoir ensuite choisir consciemment des postures plus adaptées.
Comme le disait Eric Berne, le fondateur de l’analyse transactionnelle :
“La conscience de nos schémas relationnels est la première étape vers le changement.“
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Outil de coaching n°2 : La communication non violente
Combien de fois avez-vous regretté une phrase lancée sous le coup de l’émotion ?
Ces mots qui claquent comme des portes et laissent des traces bien après que la tempête soit passée…
En coaching professionnel, la communication non violente (CNV) est bien plus qu’une simple technique de communication : c’est un véritable outil de transformation des relations au travail.
Développée par Marshall Rosenberg, elle permet d’exprimer ses besoins sans agressivité et d’écouter ceux des autres avec bienveillance.
La CNV permet de transformer les critiques en feedbacks constructifs, les reproches en demandes claires et les non-dits en dialogues authentiques. C’est un véritable accélérateur de performance collective.
Les entreprises qui ont intégré la CNV dans leur culture rapportent une réduction des conflits interpersonnels et une amélioration significative de la cohésion d’équipe !
Comment le coach utilise-t-il la communication non violente en coaching ?
On peut parler ici d’une approche en quatre temps.
Le coach guide le coaché à travers un processus simple mais puissant :
- Observation des faits.
- Identification des émotions.
- Expression des besoins.
- Formulation d’une demande claire.
Prenons l’exemple d’un manager qui dit à son équipe : “Vous n’êtes jamais à l’heure aux réunions, c’est n’importe quoi !“.
Après un travail en coaching avec la CNV, son message devient : “Quand je constate que la réunion démarre avec 15 minutes de retard (observation), je me sens frustré (émotion) car j’ai besoin d’efficacité dans notre organisation (besoin). Pourrions-nous convenir ensemble d’un horaire qui fonctionne pour tous (demande) ?”
En coaching, cet outil révèle sa puissance quand les coachés réalisent qu’ils peuvent être à la fois authentiques et bienveillants, directs et respectueux.
C’est ce fameux moment où ils passent du “Je n’ose pas dire” au “Je sais comment dire“.
Vous hésitez à proposer un coaching professionnel à vos collaborateurs ?
➜ Découvrez les 5 signes qui prouvent que votre équipe doit faire un coaching professionnel !
Outil de coaching n°3 : Le cadran d’Hoffmann
“Je ne suis pas fait pour manager“, “Je ne serai jamais à la hauteur“, “Les autres sont forcément meilleurs que moi“…
Ces petites phrases qui tournent en boucle dans notre tête sont comme des virus qui contaminent notre potentiel.
En coaching, nous les appelons les croyances limitantes et le cadran d’Hoffmann est l’outil parfait pour les débusquer !
Les croyances limitantes sont d’autant plus nuisibles qu’elles s’auto-alimentent : plus on y croit, plus on crée des situations qui les confirment.
C’est ce que les coachs professionnels appellent la “prophétie auto-réalisatrice“.
Le cadran divise nos croyances en 4 catégories :
- Ce que je pense de moi.
- Ce que je pense des autres.
- Ce que je crois que les autres pensent de moi.
- Ce que je crois que la vie attend de moi.
Comment le coach utilise-t-il le cadran d’Hoffmann en coaching ?
En séance de coaching, cet outil permet de faire émerger ces croyances souvent inconscientes pour mieux les transformer.
Car oui, une croyance n’est pas une fatalité : c’est un choix, même si nous n’en avons pas conscience.
Un exemple ?
Un manager persuadé que “déléguer, c’est perdre le contrôle” découvre grâce au cadran que cette croyance vient de son propre besoin de reconnaissance.
Une fois cette prise de conscience faite, il peut travailler à construire une nouvelle croyance plus alignée avec ses objectifs : “Déléguer, c’est faire grandir mon équipe et me concentrer sur ma vraie valeur ajoutée“.
Le coaching professionnel, avec des outils comme le cadran d’Hoffmann, permet ainsi de passer de “Je ne peux pas” à “Comment puis-je ?“.
Vous ne savez pas si vos collaborateurs ont plutôt besoin d’une formation ou au contraire d’un coaching ?
N’ayez plus de doute et lisant notre article sur la différence entre coaching et formation !
Outil de coaching n°4 : L’écoute absolue
Pensez à la dernière fois où vous vous êtes senti vraiment écouté.
Non, pas juste entendu…
Profondément écouté !
Cette sensation où votre interlocuteur semble mettre le monde sur pause pour se concentrer uniquement sur vous.
C’est ça, l’écoute absolue et c’est l’un des outils les plus puissants du coaching professionnel.
L’écoute absolue c’est cet état particulier où le coach suspend son jugement, ses interprétations et même sa petite voix intérieure (vous savez, cette petite voix qui a toujours quelque chose à dire !).
C’est créer un espace où le coaché peut enfin s’entendre penser.
Les meilleurs coachs le savent : les vrais changements émergent souvent dans ces moments de silence attentif.
Car paradoxalement, c’est quand on arrête de bombarder les gens de conseils qu’ils trouvent leurs propres solutions.
Comment le coach utilise-t-il l’écoute absolue en coaching ?
Le coach dispose de 3 niveaux d’écoute :
- L’écoute factuelle : ce que dit la personne.
- L’écoute émotionnelle : ce qu’elle ressent.
- L’écoute systémique : ce qui se joue dans son environnement.
En coaching professionnel, ces trois niveaux s’entremêlent.
Quand un manager dit “Je n’arrive pas à déléguer“, le coach entend aussi la peur de perdre le contrôle, la difficulté à faire confiance, peut-être même une culture d’entreprise qui valorise trop le contrôle.
L’art du silence est stratégique : comme évoqué précédemment, c’est souvent dans les silences qu’émergent les vraies prises de conscience.
L’écoute absolue demande de l’entraînement, de la patience et surtout le courage de résister à cette envie pressante de vouloir tout résoudre immédiatement.
Elle permet au coaché de déployer sa propre intelligence, de trouver ses propres réponses. Car au final, le vrai pouvoir de l’écoute absolue, c’est de transformer le silence en espace de découverte de soi !
Outil de coaching n°5 : Le questionnement puissant
En coaching professionnel, le questionnement n’a rien à voir avec un interrogatoire ou une simple collecte d’informations. C’est un véritable outil de développement et de transformation.
Comme le disait Marshall Goldsmith, l’un des coachs les plus influents au monde :
“Les questions réveillent, les réponses endorment“.
Et pour cause !
Un questionnement véritablement puissant est celui qui permet au coaché d’explorer ses zones d’ombre, de challenger ses certitudes et de faire émerger ses propres solutions.
Comme dit précédemment, le questionnement puissant n’est pas un interrogatoire ! Les questions qui suggèrent la réponse, l’enchaînement trop rapide ou les questions qui jugent sont autant de pièges à éviter.
Utilisé avec habileté, le questionnement puissant devient un véritable levier de transformation.
Il permet au coaché de clarifier sa pensée, d’identifier ses ressources inexploitées et de découvrir de nouvelles perspectives. Plus important encore, il l’aide à s’approprier ses propres solutions !
Finalement, l’objectif du coaching n’est pas de donner des réponses mais d’accompagner le coaché pour qu’il devienne son propre coach, capable de se poser les bonnes questions aux bons moments.
C’est là que réside le véritable pouvoir du questionnement en coaching professionnel !
Comment le coach utilise-t-il le questionnement puissant en coaching ?
Un des fondements du questionnement puissant, c’est qu’il privilégie le “Comment” plutôt que du “Pourquoi“.
Le “Pourquoi” nous enferme souvent dans la justification et l’analyse du passé.
En revanche, le “Comment” ouvre la porte vers les solutions et l’action.
Un coach expérimenté le sait bien : plutôt que de demander “Pourquoi n’arrivez-vous pas à déléguer ?“, il préférera orienter la réflexion vers l’avenir avec “Comment imaginez-vous pouvoir commencer à déléguer dès demain ?“.
Le coach utilise 3 niveaux de questionnement puissant :
- Le niveau factuel : Pour établir le contexte et la situation actuelle : “Que se passe-t-il concrètement dans ces situations ?“, “Quels sont les impacts observables ?“.
- Le niveau émotionnel : Pour explorer le ressenti et les motivations : “Que ressentez-vous face à cette situation ?“, “Quelle énergie cela vous procure-t-il ?“.
- Le niveau systémique : Pour élargir la perspective et voir les interconnexions : “En quoi cette situation influence-t-elle votre équipe ?“, “Quels autres domaines de votre vie professionnelle sont impactés ?“.
Le véritable pouvoir du questionnement réside souvent dans la capacité à rebondir sur une première réponse. C’est ce que nous appelons en coaching “l’effet peau d’oignon” : chaque couche de réponse nous rapproche un peu plus du cœur du sujet.
Prenons un exemple concret :
Un manager exprime des difficultés avec son équipe. La séquence de questionnement se déroule naturellement. D’abord comprendre ce qui fait dire au manager que la situation est difficile. Puis explorer comment cette difficulté pourrait être une opportunité d’apprentissage. Enfin, examiner comment cette situation résonne avec sa vision du leadership.
Un bon coach sait que le silence qui suit une question est aussi important que la question elle-même. C’est dans ces moments de réflexion que les prises de conscience les plus profondes émergent !
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