Normal, me direz-vous. Vous êtes sans cesse dans l’échange avec les candidats et les clients.
Que nenni ! Ce phénomène est aussi vrai dans notre vie personnelle.
Pas un moment ne passe sans nos joujoux connectés : télévision, ordinateur, mobile, montre connectée, casque bluetooth ou autres Airpods
Et pour les plus digital-addicts d’entre nous : casque de réalité virtuelle, voiture connectée, frigo connecté, drones…
Tous ces outils, devenus pour certains indispensables, fonctionnent grâce à des datas, qui transitent sans même que vous vous en aperceviez.
L’exemple le plus frappant ? Google.
Votre moteur de recherches préféré n’est pas gratuit !
Nous, qui utilisons Google, payons en données.
Eh oui, Google enregistre chacun de vos clics, et retraite ces informations qu’il revend ensuite aux entreprises qui ont une présence sur le web… bref, toutes.
Conclusion, plus vous cliquez, plus vous permettez implicitement que l’on vous envoie de la pub.
Face à cette déferlante, un nouveau phénomène est en train de naître : les “adlergic”, ces utilisateurs qui ne supportent plus les pubs. Une opportunité de développer de nouvelles applis est née : des applications qui vous permettent de bloquer les pubs.
Toujours pas convaincu-e ?
Faisons un focus sur quelques uns des réseaux les plus utilisés : Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram.
Quel point commun entre tous ? More and more and more data.
– Facebook à sa création : des albums photos de promos d’étudiants, accessibles sur internet.
Facebook aujourd’hui : des vidéos 360°, de la géolocalisation et de l’info transmise en temps réel.
– Twitter à sa création : 140 caractères par message.
Twitter aujourd’hui : 280 caractères par message.
– Snapchat à sa création : envoi de photos et vidéos définitivement supprimées après le visionnage
Snapchat aujourd’hui : possibilité d’enregistrer les photos et vidéos sur son appli
- Pour aller plus loin : http://www.snap.com/fr-FR/privacy/privacy-policy/
Toutes ces applis ont donc bien augmenté le volume de data créé et partagé. Évidemment, c’est la même recette : chaque clic (une nouvelle page, un Like, un partage, etc.) leur permet de vous connaître de mieux en mieux. Plus il y a de données, plus vous cliquez, et plus la recette est savoureuse #cashmoney
C’est dans ce contexte porteur que naît la Big Data.
Bon, tout le monde a compris, dès que nous nous connectons, la moindre donnée est stockée, retraitée et exploitée.
Plus simple à dire qu’à faire !
Fait #1 : Dans moins de 10 ans, le volume de données atteindra 163 Zettaoctets, soit 163 milliards de Teraoctets, soit 163 000 000 000 000 000 000 000 octets. Pour les amoureux du rétro, les premières disquettes stockaient 80 000 octets.
Fait #2 : Les nouveaux rois du pétrole, ce sont les data miner, data analysts, et autres data scientists.
Fait #3 : D’autres ont analysé ce phénomène avant nous. Et ils se sont dit que puisque la donnée se paie, eh bien qu’ils allaient la voler ! En 2017, 92% des sites e-commerce ont été hackés.
Conséquence, le 25 mai 2018, entrera en vigueur le RGPD : une réglementation plus stricte et plus contraignante de la CNIL sur la protection des données.
Ce qui donne lieu à la naissance d’un nouveau métier : Data Protection Officer.
Pour en savoir plus : https://www.cnil.fr/fr/le-delegue-la-protection-des-donnees-dpo-un-metier-en-forte-evolution
Le mot de la fin : opportunités.
Le web semble être un terrain de jeu infini.
To-Anh, consultante IT / digitale